À l'aube m'en allant promener Cherchant à faire l'habitude Une jeune fille se mit à chanter Apaisant ma solitude La nuit tombe la forêt s'éveille Chatouillant mes orteils Les branches m'indiquent le racourci Pour esquiver l'ennui J'laisse les chemins Qui mènent nulle part Pour la déesse Du sentier étroit Dans un rythme qui accélère Le sol tremble d'impatience Comme si tous les sons de la terre S'unifiaient en une cadence Je pénètre dans une caverne Et un bonheur m'enveloppe L'amour et la jouissance Sur une même scène Mêlée aux cris qui s'emportent J'laisse les chemins Qui mènent nulle part Pour la déesse Du sentier étroit La déesse dans sa nudité Ma révélé un secret Pour être aimé il faut aimer Comme un prophète le disait Elle craint que je quitte le sentier Et que le bonheur m'endorme Elle sait que je suis habité Par le mal qu'engendre l'homme J'laisse les chemins Qui mènent nulle part Pour la déesse Du sentier étroit J'entre dans un temple L'écho s'adresse à moi Il décrit le sentier Comme une illusion remplie d'émoi Il Prêche la vengence Soulève la colère Méprise la romance ... J'laisse les chemins Qui mènent nulle part Pour la déesse Du sentier étroit