Un figuier devant la fenêtre Les pêcheurs qui rentrent au port Cette promesse de ne rien se promettre Tu sais, je m'en souviens encore Pour parler de notre histoire Que quelques mots dérisoires Le bleu d'un volet entrouvert Les draps frais dans le demi-jour Je n'ai jamais su chanter la mer Je n'ai jamais su chanter l'amour Un rideau blanc qui bouge à peine Cette paresse du mois d'août La vague longue et douce où tu m'entraînes Tu sais je me souviens de tout Le temps s'étire et s'en va Mais je le savais déjà Les oliviers dans la lumière Et les collines tout autour Je n'ai jamais su chanter la mer Je n'ai jamais su chanter l'amour Des filets posés sur la plage Un homme et son âne au pas lent Un quai de bois encombré de cordages Tu sais je t'ai rêvée longtemps Etait-ce bien notre histoire J'ai presque peine à le croire Un bateau qui quitte la terre L'ombre sur les fleurs de la cour Je n'ai jamais su chanter la mer Je n'ai jamais su chanter l'amour Je n'ai jamais su chanter la mer Je n'ai jamais su chanter l'amour