A ben sariá de poder far Polidei cansons per sa mia Faire bouléguer les fadas En parlant du vin et des filles Ailàs lo monde es tant torbat Qu'es pas lo temps de pantalhar Quand tot tòrna en tricharia En un clin d'œil, sur ta télé Tu pourras compter cent bordilles Cent marridàs que lo mestier Es de donar sus la paurilha À découvert ou déguisés Leurs dents sont toujours aiguisées Pour te tromper ils se maquillent Colega ti fau l'encapar Son com'espinas dins l'erbilha Y'en a partout, je te mens pas C'est pire que la taxifolia Dedins lei gleisas e dins l'estat La premsa e l'universitat E belèu dins ta familha Ces salauds ne font que tricher Pour mieux récupérer leurs billes E politica e lei e drech Ambé elei semblan comedia Ils masquent la réalité Et imposent leur vérité Toujours fuyants comme l'anguille Ai professors vetz lei jugar T'explicaràn tot per magia Mais leur savoir est plus étroit Encore que le chas d'une aiguille Son lei sabents, fau ti taisar Ti parlarián mai dau trobar Sens saupre jòi ni cortesia Ils nous feraient bien rigoler S'ils ne faisaient que des broutilles Mai si pareisson polidets T'an de sang fins qu'a la cavilha Ils nous empêchent de penser Seraient prêts à jouer les bouchers De peur que leur secte vacille Pauvre de nous peuple si faible Mais où est donc passée la plèbe? N'y a-t il plus que des bourgeois Et qui désirent tout ce qu'il voient? Il y en a plein qui achètent un moulon de Sicav Des obligations et des actions à Paribas Un lingot ou deux cachés tout au fond la cave Des napoléons et puis encore je ne sais quoi On rêve tous de cabriolets, de Mercédès Et de posséder une belle et grande villa Remplie de champagne et de superbes gonzesses Habillées par Chanel, Dior et puis Chantal Thomas Pleines de seins, pleines de fesses Et qui ressemblent à Pamela On voudrait tous être Bill Gates et Bill Clinton et Monica Quand vient le samedi, à tous les coups c'est la grand-messe De la consommation au supermarché de son choix On fait des achats mais quand on arrive à la caisse Malheureusement on fait souvent des chèques en bois Les riches sans vergogne augmentent leurs richesses Toi pauvre couillon tu ne t'en aperçois pas! Les politiciens sont à l'aise pour magouiller à tour de bras Et c'est toujours le plus balèze qui du faible brise les doigts