Fauchée par le vent qui me parle Routes enchaînées, à mes peurs et mes doutes Errée dans le vent j’ai fais mes Adieux J’ai joué, joué avec le feu J’ai joué à me brûler les yeux À me brûler les yeux Tombée Comme la nuit s’abat comme une ombre Isolée au creux de mes idées sombres Usé, le frisson du fil des saisons Et crevé d’absence et d’illusion J’ai crevé l’abcès par l’abandon Je m’embrasais, j’entends cette symphonie Que les vautours chantent pour moi Je m’embrasais, je sens cette lente agonie Qui m’enivre de son poison froid Traquée par les effluves de loin Printemps Fêlée comme une rive asséchée Filée pour t’effacer de mes vermillons J’ai roulé, j’ai roulé sans raison J’ai roulé, à toucher l’horizon Je m’embrasais, j’entends cette symphonie Que les vautours chantent pour moi Je m’embrasais, je sens cette lente agonie Qui m’enivre de son poison froid