Les fiacres jaunes de l'Urbaine Peuvent bien cesser d'exister S'ils ne sont plus, ils ont été Et je crois les voir trottiner En descendant tout d'une haleine De Montmartre à la Madeleine Ou la sinistre Trinité Sans prendre garde au paysage Pouvu qu'on ne fût pas pressé Et qu'on tînt les rideaux baissés Ils nous faisaient faire un voyage Où quelquefois dans un virage Tout était à recommencer Tout était à recommencer Le cocher qu'était un complice Et les agents fermant les yeux N'y voyaient aucune malice C'était, c'était le temps C'était, c'était le temps C'était le temps des amoureux C'était, c'était le temps C'était, c'était le temps C'était le temps des amoureux Les fiacres jaunes de l'Urbaine Peuvent bien cesser d'exister