C'était la femme, la femme du soldat (bis) Tous les soirs, a s'promène de taverne en taverne Et en cherchant son mari, Rosalie, avec une lanterne « Bonsoir l'hôtesse, mon mari est-il ici? » (bis) « Montez, montez en haut dans la plus haute chambre Vous le trouv'rez couché, Rosalie, avecque la servante » « Bonsoir l'ivrogne, piliere de cabaret (bis) Tu dépenses tout ton bien à faire la bonne chère Et tes petits enfants, Rosalie, et personne ne m'y gronde » « O toi, ma femme, retire-toi d'ici (bis) Laisse-moi m'y divertir à cette table ronde Avec tous mes amis, Rosalie, et personne ne m'y gronde » La pauvre femme s'en retourne en pleurant (bis) « Pleurez, pleurez enfants, vous n'avez plus de père Je l'ai trouvé couché, Rosalie, avec une autre mère » « Ah! vous ma mère, ne dites pas cela (bis) Nous savons que fort bien que nous avons un père Qu'il aime le bon vin, Rosalie, et nous ferons de même » « Sacrés cochons, sacrés cochons d'enfants » (bis) S'écrie alors la mère, rouge de colère « Vous serez tous cocus, Rosalie, comme le fut votre père! »