Il ne portait qu'un grand chapeau Une canne et un long manteau Il s'endormait sur les vieux bancs Du parc où l'on allait souvent Il dessinait des arcs-en-ciel Sur les pavés, sous les gratte-ciels Il se couchait près d'un sac bizarre Où il cachait sa steel guitare L'homme qui n'avait pas de maison, Nous racontait tout plein d'histoires S'il avait perdu la raison Il n'avait pas perdu la mémoire L'homme qui n'avait pas de maison, Avait toujours un beau sourire, Un grand sourire qui en dit long, Quand ceux qui parlent n'ont rien à dire Il ne portait qu'un grand chapeau Une canne et un long manteau Il s'endormait sur les vieux bancs Du parc où l'on allait souvent Il dessinait des arcs-en-ciel Sur les pavés, sous les gratte-ciels Il se couchait près d'un sac bizarre Où il cachait sa steel guitare L'homme qui n'avait pas de maison, Avait gravé sur son visage Les cruautés que les saisons Avaient laissées sur leur passage L'homme qui n'avait pas de maison Rangeait son coeur dans une bouteille Dont il tirait toute l'affection Qui lui manquait au réveil… Il ne portait qu'un grand chapeau Une canne et un long manteau Il s'endormait sur les vieux bancs Du parc où l'on allait souvent Il dessinait des arcs-en-ciel Sur les pavés, sous les gratte-ciels Il se couchait près d'un sac bizarre Où il cachait sa steel guitare Ele usava somente um grande chapéu Uma bengala e grande casaco Ele dormir nos velhos bancos do parque que íamos frequentemente Ele desenhava arco-íris nas calçadas, sob os arranha-céus Ele dormia perto de um saco estranho em que ele guardava seu violão O homem que não tinha casa Nos contava muitas histórias Se tivesse perdido a razão Não tinha perdido a memória O homem que não tinha casa Tinha sempre um belo sorriso Um grande sorriso que diz muito Quando os que falam não têm nada a dizer Ele usava somente um grande chapéu Uma bengala e grande casaco Ele dormir nos velhos bancos do parque que íamos frequentemente Ele desenhava arco-íris nas calçadas, sob os arranha-céus Ele dormia perto de um saco estranho em que ele guardava seu violão O homem que não tinha casa Tinha marcadas, em seu rosto, as crueldades que o tempo deixou com sua passagem O homem que não tinha casa Colocava seu coração em uma garrafa Onde ele buscava o conforto que lhe faltava ao amanhecer