Quand après la chasse au cour d'une auberge bien chaudeOn s'retrouve à table avec des filles un peu rougeaudesAprès le vin blanc, le foie gras, la poule faisaneAprès le café, le pouss'café, le pouss'tisaneLorsque les servantes s'assoient sur nos ventresOn chante pour faire gai ce refrain pas très distinguéLe gibier manque et les femmes sont raresChantent en cour les quatre vingt chasseursSauf les plus jeunes qui vont de suite sous la tableEt les plus vieux qui chantent en levant leur verre de liqueurHeureusement qu'il reste des fanfaresDu vin à boire et des filles qui ont du cœurSans quoi on resterait souvent bredouilles mes seigneursAvec nos fusils et nos coursQuand après l'mariage d'un frangin ou d'une frangineOn s'retrouve à table à la "Joyeuse margarine"Quand la viande rouge a gonflé de sève nos veinesJetant des élans païens dans nos pensées chrétiennesA l'heure où nos femmes rosissent et se pâmentOn chante pour faire gai ce refrain pas très distinguéLe gibier manque et les femmes sont raresChantent en cour les quatre vingt chasseursSauf les plus jeunes qui vont de suite sous la tableEt les plus vieux qui chantent en levant leur verre de liqueurHeureusement qu'il reste des fanfaresDu vin à boire et des filles qui ont du cœurSans quoi on resterait souvent bredouilles mes seigneursAvec nos fusils et nos cours