Refrain : hostile, de quel côté se placé pour identifier l'ennemi ? hostile, je me sers de mon bon sens pour assurer ma survie, hostile, je me place du bon côté pour identifier l'ennemi hostile, je me sers de mon bon sens pour assurer ma survie. Je, tu, il, nous tous évoluons en milieu hostile, notre sécurité est sous la tutelle de la force répressive, nucléaires sont les têtes des ogives, qui nous protègent d'un voisin d'humeur potentiellement agressive, oh que je me sens bien en pensant aux collégiens pris dans l'amiante, tout comme nous dans le métropolitain, nous voyons combien notre espace de survie se Tchernobylise, évoluant dans les sables mouvants, faisant abstraction des différents éléments les composant, sans pour autant temperer propos ou arguments, répandant cependant la gangrene dans leur système qui t'aime tant. Ressens ce sentiment, t'embrassant, t'enlaçant, tu sens la bête sucer ton sang t'enlaçant, t'entends ce sifflement lancinant, prémisse à l'apocalypse qui t'attend, quand tu laisses monter l'allégresse, monter le son dans la pièce... hostile, je me place du bon côté pour identifier l'ennemi hostile, je me sers de mon bon sens pour assurer ma survie. Puis tel un corps étranger, l'hostilité, l'animosité va s'emparer de tous les centres nerveux et ainsi briser l'homogénéité de cette entité qui peu à peu va se sentir faiblir, flétrir, pour finalement faillir et voir bâtir en son sein l'objet de son martyre, à la répression s'est opposée la contestation, la contamination gangrene le donjon. Le donjon, descendons, voyons plus-bas, glissons le long du pont-levis, là où se trouvent les douves dehors, hors de la citadelle, la triste et belle louve dort, protégeant ses petits hurlant à la mort, impuissante à apaiser leur appetit, à l'intérieur on se gave, se vautre dans le luxe et la richesse, tandis qu'a l'exterieur de l'enceinte se dresse de toute sa splendeur le peuple en détresse. refrain L'étrange sensation se précise lentement, l'air autour de moi se fixe et je sens monter par delà les chandelles et l'encens, le souffle froid de tous ces gens et toujours ce vent... x2 On peut nous mettre de côté, tenter de nous ignorer, nous faire abattre en toute légalité, mais pas mettre un frein à nos idées, elles vont se perpetuer à travers tous ceux qui ont décidés de privilégier l'acte de penser. On peut nous mettre de côté, tenter de nous ignorer, nous faire abattre en toute légalité, mais pas mettre un frein à nos idées...