Refrain : Fou à nier !! Fou à nier !! Fou à nier !! Fou à nier !! J'peux pas me gratter la tête pour réfléchir Mes mains sont bloquées contre mes omoplates mais j'adore souffrir Je ne sais par quel miracle, mon corps atrophié En accord avec l'ordinateur de bord Mon cerveau un merveilleux receptacle, je les ai baisés !! Mon enveloppe de chair, inutile, retentrice File entre parfaits fantasmes et ultimes fantaisies Futiles fussent-ils, t'as pas pu m'kill J'bouffe leurs amis tranquille, leur monde mon arène J'enfanterai la hyène, ma progéniture annonciatrice d'une ère nouvelle... J'me réveille en sursaut, sueur, avis de tempête dans ma tête Entend cette tornade sifflante, hurlante dans mes oreilles, aaaah !! Mon cas ne s'arrange pas, mon énergie vitale s'étale J'ai succombé au supplice du pal Peter Pan s'est envolé et moi j'suis pas content Fâché contre le Capitaine Crochet qui sans cesse vient me reprocher De trop m'accrocher, t'as triché, j'suis enfermé Caché dans ma tête, viens dans ma cachette Si une nuit te démange ma causette, achète !!! Je m'exècre, je me déteste, j'ai honte, je suis de la race des hommes Ceux qui annulent tous ceux qu'ils rencontrent Reste à savoir si l'immonde bête que je suis Saura extraire l'eau du puits nécéssaire à sa survie A croire que mon but jusqu'ici était de gommer de la terre toute trace de vie ! Je tue, j'entasse, les corps des chiens, des rats, des cafards Tandis que vous bien en place Contraignez certains à dormir dehors sur des paillasses Ca ne passe plus, ça casse !! Refrain J'ai l'herpès, la peste, la malaria et le choléra Le cancer du bonheur, l'hépatite peura Et si d'aventure l'expédition nocturne s'avère toujours de bonne augure Ne me touche pas, ne regarde pas ma figure Laisse-moi, j'crois que vous êtes tous normaux et ça c'est mal !! Moi j'suis déplacé à côté de la plaque, comme un animal, planque ! J'suis dé-ca-lé ! Ca monte, ça monte, c'est de pire en pire, l'empire empire en puant ! Et là j'suis content, ouais, brûle brûle Babylone On ne met pas mes mots en cellule j'adule l'apocalypse La révélation en ellipse, c'est le vice Lorsque je palabre avec des gens qui se disent intelligents Je m'apperçois rapidement qu'ils sont en fait récalcitrants Quant à l'acceptation d'une autre intelligence d'un genre différent Alors je me retire en chantant, en chantant : immeubles ils beuglent comme des sourds !! Mais non !! Nous ne cesserons pas d'être en marge de vos lois Nous sommes hagards, parqués, ceci explique cela Regarde-moi ces pourris, bâtards de leur âme J'entends la quiétude de mon esprit, j'entends nul vacarme J'incarne l'harmonie humano-écologique de la carne L'humain, vulgaire viande défiant ma logique Pourtant inhérante à un sain équilibre Lui vibre, inlassable, indécrottable mais toujours tant pitoyable Du sable dans les yeux, je reste clairvoyant J'ai tout compris avant... j'ai vu ce que personne n'a vu !!! Refrain Ca sent la chair de poulet stressé, vite se cacher Ne pas les laisser attacher Encore une fois j'crois que je vais me faire un représentant de leurs lois ! Putain ! Humains, faites quelque chose, arrachez-moi les bras !! Ah ! Chaque fois la même chose j'ose Pose un regard analyste sur l'homme bleu qui voit la vie en rose "Pourpre ! j'dégeule puis bois la gerbe dans mon outre En outre j'ajoute que le fou à nier S'abreuve de tout ce dont les gens se foutent" Ah ! Yeah ! Celui-là va morfler, j'suis couillu culotte Il est foutu, ce n'est pas toi qui va m'arrêter !! "Arrêtez : Laissez-moi tout seul Comprenez que le flic n'est que le pion armé Le bras armé, le pion figé qui a été lobotomisé Arrêtez ! Arrêtez !!!"