J'suis locataire, Dieu est le bailleur Mais le mal nous nourrit plus que le labeur Cette vie n'a aucun goût, aucune saveur Sa chatte, son string, j'succombe à toutes ses faveurs Malheur, mon frère, ma soeur Leurs jnouns sont faits de feu, je sens leur chaleur Rien à foutre que l'herbe soit toujours plus verte ailleurs J'la fume et je survole comme un planeur J'tends pas la main, j'tends le majeur Les braqueurs n'ont pas de pièce pour l'horodateur Je vide les couilles et le chargeur Donc j'suis dans leur collimateur À l'heure À l'heure À l'heure Sauf si je meurs J'remonte du fond de la nuit À l'heure 7.62 dans l'étui À l'heure (Ouh, Ouh, Ouh) À l'heure (Ouh, Ouh, Ouh) Sauf si je meurs Que ça te plaise ou pas on te baise Du rap je suis la genèse Avec une main je rédige ma thèse Dans l'autre main je tiens le crâne de Louis XVI J'préfère le chant du uzi, à celui de ton R'n'B J'veux, villa, putes, jacuzzi, comme tous mes négros et mes 3arbis Quand la nuit ouvre ses ailes, elle me dit que je lui plais Je n'ai plus d'encre pour elle, donc je trempe ma plume dans ma plaie Mon flow traverse comme un astre filant, percute le sol comme un missile Milan Dis mash'Allah, raconte pas de bla-bla, ma voix t'emporte plus loin que la Scala de Milan 2.7.0 2.7.0, dé-département depuis le berceau Regarde mon teint, pas plaisantin, je suis gravé dans la roche comme de l'art byzantin Ma rime s'imprime dans ton cerveau, comme des résidus de crack et d'héro' Nouvel opus c'est tellement chaud que la mère de Shaka Zulu en perd ses eaux A tellement vouloir percer, j'en ai fini par être perché J'me rappelle plus des versets, où est l'étoile du berger ? Animal sans empathie, en kaki quand ça me fatigue Je n'parle plus que le farsi, de capital sympathique Faut vous résoudre, j'fais un carnage, j'défonce tout sur mon passage Qu'est-ce que tu vas faire ? A part te recoudre avant le mariage Paco Rabanne, en plein délire, tu me dépannes de l'Afghan Je m'enflamme sans méthane, je tombe comme la station de Mir Tous leurs démons ont des prénoms, je sais qu'ils existent Sous une tornade de grêlons, mon armure souffre, mais résiste Je ne regarde plus avec les yeux, je regarde avec le cœur Je ne crois plus en leur discours, ils ont tous des prompteurs