Tu ne devrais pas laisser passer le temps Sans y mettre ton coeur, tes douleurs et tes joies Tu ne devrais pas laisser fuir la rivière Sans y mettre un bateau, un sourire, un espoir Dans le vent qui se lève Y a le son d'un violon Et celui d'un piano qui ramène au présent Comme une promesse, les mots et les gestes Puisque je t'aime, puisque je t'aime Alors, tu devrais laisser s'ouvrir ton âme Pour tromper son ennui, tes regrets et tes peines Alors, tu devrais laisser libre l'oiseau Pour trouver l'horizon, tes couleurs, ton bonheur Dans le vent qui se lève Y a le son de ma voix Et celui de tes gestes qui ramènent au présent Semblable à un serment, le passé, le futur Puisque je t'aime, puisque je t'aime