Joseph D'Anvers

Les Amours Clandestines

Joseph D'Anvers


Deux heures du matin le métro bonnes nouvelles
Et les hommes parlent fort et les filles sont si belles
Et la nuit commence doucement elle s'installe
Elle allume les regards et les coeurs en cavale
Et les corps qui chaloupent le vaudou et les doutes
Doucement les envoute au milieu du mois d'aout

Trois heures du matin nos esprits sont rebels
Et c'est l'heure où s'écrivent les plus belles ritournelles
Dans la fraicheur d'un songe d'une fin d'été
Ils se donnent, s'abandonnent ils s'étonnent de s'aimer
Et les filles qui disent oui et les hommes qui sourient
A l'arrière des taxis la romance à paris

Et le silence les embrasse
La ville se change en palace
Les amours clandestines
Dansent sur le moleskine
Et le silence les embrasse
La ville se change en palace
Dans les vapeurs nocives
Les amours sont lascives

Cinq heures du matin de la sueur et des larmes
Le vertige qui s'installe la cadence infernale
L'intimité de leurs corps allongés
C'est une vie qui se joue comme un pas de côté
Et les souffles se font courts
Et l'on parle de toujours

Mes filles pensent à l'amour
Et les hommes font tout pour

Et le silence les embrasse
La ville se change en palace
Les amours clandestines
Dansent sur le moleskine
Et le silence les embrasse
La ville se change en palace
Dans les vapeurs nocives
Les amours sont lascives

Sept heures du matin silencieux, apaisés
Ils s'embrassent comme ils peuvent, ils ne veulent pas rentrer
La vie reprend les enfants réveillés
N'oublions pas ces couples au chagrin étranger
Et les mains qui se lâchent
Et les coeurs qui se fâchent
De la classe du panache
C'est la vie comme elle passe

Et le silence les embrasse
La ville se change en palace
Les amours clandestines
Dansent sur le moleskine
Et le silence les embrasse
La ville se change en palace
Dans les vapeurs nocives
Les amours sont lascives