Tu seras le parfum de l'aube et l'espoir de la nuit qui meurt. Vent léger qui s'allonge et rôde, au matin, s'éloigne la peur. Il y a longtemps que j'attends, j'sais plus bien quoi mais j'attends. Y'a un moment que j'suis prêt, à j'sais pas quoi, à t'aimer. Les esprits sur les marécages blanchiront en vapeur secrète. Sur tes joues, des couleurs bien sages marieront toutes les rosées. Il y a longtemps que j'attends, j'sais plus bien quoi mais j'attends. Y'a un moment que j'suis prêt, à j'sais pas quoi, à t'aimer. Tu verras, c'est très beau, l'aurore, quand le froid transperce le corps. Tu viendras frapper à ma porte, nous boirons du café bien fort. Il y a longtemps que j'attends, j'sais plus bien quoi mais j'attends. Y'a un moment que j'suis prêt, ah j'sais pas quoi, à t'aimer. À travers ta chemise fine, je saurais dessiner ton coeur Si par peur, des mots qui abîment, je n'osais tracer... Le bonheur. Le bonheur. Il y a longtemps que j'attends, j'sais plus bien quoi mais j'attends. Y'a un moment que j'suis prêt, ah j'sais pas quoi. Il y a longtemps que j'attends, j'sais plus bien quoi mais j'attends. Y'a un moment que j'suis prêt, ah j'sais pas quoi, à t'aimer, à t'aimer.