Henri Salvador

Dracula cha cha

Henri Salvador


Dracula cha-chaDracula, Dracula, DraSortant doucement de sa tombeIl va par les nuits les plus sombresDrapé dans son manteau noirDracula, Dracula, DraSes yeux lancent d'étranges flammesSes dents sont pareilles à des lamesIl faut l'avoir vu pour le croirePlus agile qu'un serpent, il s'introduit prestementDans la maison d'une jolie femmePour la vider de son sangDans le cou il la mord de toute son âmeDracula, Dracula, DraEt lorsqu'il voit le jour qui se pointeDesserrant soudain son étreinteIl part retrouver le néantDracula, Dracula, DraLe soir les maisons se verrouillentLes gens pour prier s'agenouillentGuettant tous les bruits du dehorsDracula, Dracula, DraAu moindre coup dans une armoireOn entend claquer les mâchoiresEt les chiens hurlent à la mortOn s'aperçoit tout à coupQue les durs ont les genouxQui jouent soudain des castagnettesQuant aux gendarmesIls sont prêts à ne prendre que la poudre d'escampetteDracula, Dracula, DraMa belle-mère, ça me déconcerteLaisse toujours sa porte entr'ouverteEt tu ne viens jamais chez moi