A la liberté de nos jours A la vie, que l'on croit éternelle A nos amitiés, nos amours A ce qui rend la vie plus belle A l'absence qui rend fou Aux assauts cruels de la vie Au temps qui passe et reprend tout A la solitude aussi On s'habitue à tout A l'enfer comme à la lumière A l'obscurité ou aux coups Comme un instinct de survie On s'habitue, même si On pense qu'on n'pourra pas s'y faire Mais le temps s'habitue de tout Parc'que rien n'est mieux que la vie A l'évidence du bonheur Si criant qu'il te crève les yeux Qu'on imagine pourtant ailleurs Ailleurs, ailleurs c'est toujours mieux On oublie même qu'on a eu mal Que c'est douloureux à crever La trahison, l'indifférence De ceux pour qui on aurait tué On s'habitue à tout A l'enfer comme à la lumière A l'obscurité ou aux coups Comme un instinct de survie On s'habitue, même si On pense qu'on n'pourra pas s'y faire Mais le temps s'habitue de tout Plus vulnérable mais debout On s'habitue... À tout On s'habitue à tout A l'enfer comme à la lumière A l'obscurité ou aux coups Comme un instinct de survie On s'habitue, même si On pense qu'on n'pourra pas s'y faire Mais le temps s'habitue de tout Parc'que rien ne vaut cette vie On s'habitue à tout