Parce que la pluie, le sort Les vents, la nuit, dehors Les mots tremblants qu'on ne sait plus croire Parce que les absents et nos mémoires Parce qu'avec le temps, va Tout, dit-il, tout s'en va Beau camarade, nos beaux espoirs Parce que la triste ironie des miroirs Des malins qui parlent haut Des oubliés privés de mots Serre-moi fort Serre-moi encore, petite Quand ta jeunesse et ton décors Sans tes caresses, la vie mord Serre-moi fort Serre-moi encore, petite Ferme les bras, ferme la porte Aux diables qui m'emportent Aux diables qui m'emportent Aux diables qui m'emportent