La douce morsure du vent arctique se déposa Sur mon visage livide, intouchépar les âges Mes yeux de rubis brillèrent dans ces cryptes Où règne le silence Mon domaine éternal M'enfonçant das la nuit je cherche réconfort Rêvant à mon départ loin de ce monde mortel Là où les ombres dantesques vers l'infini Se tordent et se profilent Au seuil des ténèbres Quand des pores de mon âme s'écoule la tristesse Toujours dans tes replis je puis trouver refuge Ô toi ma mêre que je révère Ta splendeur sera toujours sans égale Une seule pensée hante mon esprit Ma perdre dans ton sein obscur Ce passage si craint et qui pourtant m'est si cher Seules les âmes pures peuvent me l'ouvrir Archange destructeur je m'envole pour trouver Des vies à étouffer pour briser mon exil Rapportant le souvenir de ce portail maudit Qu'un jour je franchirai