Freeman

Force Invisible

Freeman


L'immense voit trop grand, on m'a oublié c'est flagrant 
Comme les miens les pions si seulement nous étions conscients de l'enjeu 
Dangereux, patient, je prépare ma cervelle pour mourir 
Et le temps fera de moi un gêneur meneur de la cause qui mène à périr 
Fallait l'écrire une fois au moins, sans témoin, j'suis apparu sur feuille 
Sans témoin on portera le deuil sûr, sur le pavé 
Plus mûr, on devient plus dur et bien sûr on censure ce qu'on pense 
Impure la sentence, on injure, on endure, on se serre la ceinture 
Toujours les mêmes, ça a pas de sens, le diable sur nos têtes 
Danse, dedans c'est la rage, pense à qui va servir ton geste 
Echange si tu peux le faire et tranche ce genre de texte 
Plein de mélange, la cause je reste perplexe, le monde est complexe 
Sur un pec c'est le mien qui rechigne trop de crimes commet dans la gaze ex 
Exemple, au point où j'en suis, j'ai jamais fuit et jamais je le ferai 
Dans le monde le mal se traduit pas, et lache pas, cousin chacun s'abat 

Refrain 
La force invisible, indivisible, oublie le sensible 
Ce qui cible c'est le pouvoir 
Sans le consentement du peuple, sens le venir ce peuple 
Qui vient changer le monde, enfin cette secte immonde 
Difficile fut la décision avant de passer à l'acte fréro 
Cette phrase fut la claque 
Piégé par le silence quand il devait protester 
Vache, transforme les hommes en laches 
Brise l'espérance, voyage dans le temps 
Tu verras que les choses n'ont pas changer 
C'est les mêmes qui créent le danger 

Certains états augmentent le budget défense bêta 
C'est pas le seigneur qu'envoie les dons, en seigneur d'état 
Pour mener cette rebellion, armagedon arrive, prions 
C'est ça faut s'occuper, le mien je le bat sur sillon 
Dur à croire ce qui arrive au monde 
De la part d'un môme aux pensées profondes 
La somme de mon vécu j'lai eu sans crocs 
Mafia, sectes, l'état à la tête s'entête, normal faut manger son steak 
Ca te la coupe non ? 
Depuis le début le peuple becte seulement les restes 
Et se fait shooté avec le statut de peste 
Tu peux douter comme je doute sur pon produit 
Le Free qui en sème trop du "on va où ?" et "pour qui ?" 
Je le sais, c'est pas pour un porki, respecte rien encore fini 
Met des freins aux mecs qui s'unissent 
Merde, c'est pour quand le réveil, le Hip-Hop et son âme veille 
Je le sais mais ça va pas durer 
J'en profite, l'avantage on m'a pas vu venir 
Peut-être aussi je parle trop vite, faudra s'en souvenir 
J'peux plus revenir sur mes actes comme la blanche terre des monarques 
Si je flanche, on saurra pourquoi, l'ange est plein de foi pourtant il est pas là 
On fait avec, avec des bonnets jaunes ou verts y'a que des sonnets 
Sur le blanc de travail, mon compas se déploie, faut pas t'étonner 
Mon emploi, sans blaironner 
A l'aube du 3° millénaire on n'y croit plus en la justice 
Le droit chemin semble plein de précipices 
Illusions, radios, papiers journaux, télévision, on sait plus où on est 
Si je suis né c'est pour ça, donner ma vision des choses 
Derrière les visions qu'on donne y'a toujours des décors 
J'y suis, je suis, la haine qui suit ceux qu'on poursuit 
Dehors sur le pavé, mec c'est ma vie 

Ce que j'aime, ce qui se trame, ce qui se crame 
La flamme produite par la rose se condamne 
Dégun ose y croit, en phase avec mon destin 
J'dévoile mon peu de savoir, peu heureux d'voir tant d'peureux 
Ca rend nerveux de savoir qu'une poignée d'hommes détiennent tant de pouvoir 
Sal furieux, iena n'est pas faite pour les gueux 
Cette classe, classe affaire et mondiale 
J'en rale pas, songer à la phase finale 
Pour mes potes, la fin, c'est le code pénal 
Ceux qui sentent que rien ne va c'est normal 
Il y a sabotage du cerveau 
Si une personne écoute ce texte, mon boulot sera fait 
Et puis personne n'est parfait 
J'attendrai le bon moment pour frapper 
Attend d'être prèst du but avant d'lacher 
Le moment est passé, caché on n'le vit plus indéfiniment 
Un rêve de merdeux : être assis devant le roi Arthur 
Ma bouche méprise le mensonge face aux langues impures 
Ce que je vis va servir, ce que je vis fallait l'écrire 
Faut zoner pour comprendre mes dires 
Langue de rue, langue qui fut écoutée 
Petit à petit on l'a tue, au XX° siècle, on l'a tue 

Refrain