Le chemin n'est pas si long Entre lumière et ténèbres La frontière se dessine Sur un sombre horizon Le sablier se vide Inexorablement… Sur notre chair putride Le temps est d'ores et déjà compté Pour celui que l'on nomme le nouveau-né Le temps est d'ores et déjà compté Réalises-tu que tu es condamné ? Pourquoi repousser cette ultime frontière ? Pourquoi espérer vaincre l'anathème ? Pourquoi rêver à cette mascarade ? Notre vie sitôt commencée déjà s'évade L'issue du chemin nous est connue Silence ou envolée de nos âmes Nul ici-bas n'y a survécu Qu'il soit voué au néant, au ciel, aux flammes Repose en paix Poignée de glaise, chair et sang Notre âme est-elle éternelle ? Insufflée d'une conscience vaine Don précieux, pestilentiel