Chaque jour, le temps qui passe Me rappelle le destin qui nous glace Me ramène au temps qui lasse Chaque jour, retiens le temps Tel un fou qui maîtrise le vent Dans la saveur de l’instant Le temps qui me stresse Retourner le sablier Le temps qui m’oppresse Refuser la destinée Ni fer ni feu, rien n’y peut J’ai le temps qui me stresse, j’ai le temps qui m’obsess’ Facétieux, rien n’y peut J’ai le temps qui me stresse, j’ai le temps qui me presse Chaque instant, ma vie me fuit Se dérobe à toutes mes envies Temps je t’aime à la folie Chaque instant, le sable coule Tombe au sol et se fond dans le moule Et rejoint les pierres qui roulent Passent les minutes et les heures Ce rêve me comble de bonheur Des horloges cruelles arrêter le cœur! Dans la nuit je m’enfuis loin de la ville Pour rejoindre enfin là bas, la sublime île où le temps Qui nous consume tant, n’est rien qu’un contretemps Ne sentir qu’étonnement