Je marche dans les villes où des âmes sans nom me fredonnent le tien Des concerts en sourdine où je chante ton nom pour oublier le mien Pour oublier un peu que toi, tu n'es pas là quand l'hiver se fait rude Que je n'ai plus que moi avec qui partager ma propre solitude Je marche sous des cieux qui me rappellent un peu la couleur de ta flamme Quand le rouge et le bleu donnent aux amoureux des beautés océanes Moi, je fuyais l'amour parce que j'avais trop peur, oui, trop peur d'en mourir Mais à trop fuir l'amour, c'est l'amour qui nous meurt avant que de nous fuir