Festivités d'une journée Pour dix ans de génocides civils D'odeur de sang, de macchabées Et tant de comportements incivils Cela point ne vous importune et attriste Mortuaires festivités! L'ignorance mène à l'irrespect De l'enseignement de l'histoire Et des mérites que vous laissez choir Cela point ne vous importune et attriste Pour le roi! Pour la reine! Pour les morts et les sujets martyrisés Que le Lys brille tel ces étoiles Qui le soir, par de brises glacées, nous dévoilent Les secrets d'antan et les secrets naturels! Éteignez ces flambeaux macabres et morbides Ainsi que ces joies ignorantes, turbides Sont-ils le reflet des têtes tranchées Du gouverneur, prévôt qui parcouraient Les rues de Paris sur des pics ensanglantés Et regard vide de cadavres massacrés Ignorance des causes révolutionnaires Tant de déclarations, parfois trop romancières Cette journée festive n'est que mortuaire Elle a su plus tard s'approprier des lumières, Assoiffée de légitimité, de bon droit, Fêter cela, est-ce vicieux ou maladroit?! Pendant une décennie des tueries barbares ne cessent d'avoir lieu; Voulant chassé un « tyran », c'est un empereur qui viendra… Fins des guerres civiles, commencement de guerres internationales! Liberté promise! Tyrannie conventionnelle Fêter cela, est-ce vicieux ou maladroit?! Vice mélancolique! Triste maladresse!