Après un mois de vacances en ouvrant mes placards, sacrebleu ! Quelle dégénéréscence je suis un pas à l'écart, oui mon vieux En voyant mes chemises Mes vêtements à haillons De vulles friandises De drôles de papillons Mais bien que dépouillé Je murmurais devant les papillons éparpillés C'est fou ce que les mites mangent Dans l'appartement délaissé Elle mangent ce que je range Au fond des tiroirs du passé Malgré les boules de naftaline Et malgré tout les coups de vapo. Elles ont mangé mon amie Aline La robe blanche de laine et le manteau Et puis des souvenirs qui me faisaient plaisir Un béret que je portais aux vacances du Cap Ferret, mangé C'est fou ce que les mites mangent Et comme disait Jupiter en colère Vite trouvons un jour des mites aux ailes des anges Mais voilà qu'aujourdh'hui j'ai les mites qui me mangent J'ai des mites, des mites au logis Oh oui ! j'ai des mites au logis.