C'est vrai, j'ai tort, je m'en rends compte Et l'avoue à ma grande honte Je ne suis guère le mari parfait dont tu rêvais J'oublie tous tes anniversaires Au premier mai, quelle misère! Jamais le moindre petit brin de muguet C'est vrai, j'ai tort, je le regrette Toi si soigneuse et si coquette Je te désole car je laisse toujours tout traîner Y a des mégots de cigarettes Sur les meubles et sur la moquette Un peu partout et sauf dans les cendriers Pourtant, ça me serait facile D'avertir quand je dîne en ville Mais ça m'échappe et tu laisses brûler ton repas Ou bien j'invite huit personnes Sans même un coup de téléphone Ce sont des choses que tu n'apprécies pas Je sais, j'ai tort, mais en toi-même Tu sais aussi combien je t'aime Et puis, en somme, je suis comme j'ai toujours été Il est trop tard pour que je change Heureusement tu es un ange Alors, un ange ça peut tout supporter J'ai tort, je reconnais mes fautes Mais que veux-tu que je fasse d'autre ? Si tu estimes que j'ai mérité la mort pour ça Prie pour que le Ciel te délivre De ton homme impossible à vivre Mais prends bien garde qu'il t'écoute Sans moi, tu souffrirais sans doute Peut-être même presque autant que moi... sans toi !