Pleure pas, Marie, Les larmes maintenant, c'est inutile Si ta vie est monotone C'est qu' pour toi y a plus personne Dans cette ville, Quand t'as voulu partir J' t'ai dit "Les ch'mins solitaires, c'est dangereux" T'as souri en sortant ton roi d' cœur de ton jeu Moi, j'ai marché toute la nuit comme sur un fil A cloche-pied, les yeux bandés, tu sais, c'est pas toujours facile Sur le bord des trottoirs Les feux rouges semblaient briller Pour celle que j'aime Les feux jaunes me disaient "Cest même plus la peine !"