Capdevielle Jean-Patrick

Gâche pas ta nuit

Capdevielle Jean-Patrick


Pleure pas, Marie,
Les larmes maintenant, c'est inutile
Si ta vie est monotone
C'est qu' pour toi y a plus personne
Dans cette ville, 
Quand t'as voulu partir
J' t'ai dit "Les ch'mins solitaires, c'est dangereux"
T'as souri en sortant ton roi d' cœur de ton jeu
Moi, j'ai marché toute la nuit comme sur un fil
A cloche-pied, les yeux bandés, tu sais, c'est pas toujours facile
Sur le bord des trottoirs
Les feux rouges semblaient briller
Pour celle que j'aime
Les feux jaunes me disaient "Cest même plus la peine !"