Perdus au milieu des cactus Et vu qu’il se fait tard Nous roulerons à l’éveil des tortues Au son des guitares La fille assoupie sur moi dit des poèmes barbares Et puis elle descendra sans bruit Elles descendent toutes tôt ou tard Cheveux au vent, les rousses, les brunes, les blondes Cheveux au vent, les rousses, les brunes, les blondes Cheveux au vent, les rousses, les brunes, les blondes Obéissant… Plissés, nos yeux humides humaient L’air frais du soir Au pied d’un pin, des oliviers Nous murmuraient au revoir Cheveux au vent, les rousses, les brunes, les blondes Cheveux au vent, les rousses, les brunes, les blondes Cheveux au vent, les rousses, les brunes, les blondes Obéissant… Cheveux au vent, les rousses, les brunes, les blondes Cheveux au vent, les rousses, les brunes, les blondes Cheveux au vent, les rousses, les brunes, les blondes Obéissant… Aux caprices d’eole Aux caprices d’eole Aux caprices d’eole Aux caprices d’eole Les rousses, les brunes, les blondes