C'est c'était un gaga, c'est c'était un garçon Il était mou mou , il était moussaillon Il avait l'air con con, constamment hébété Car il était cul cul curieusement conformé Il l'avait la la bit', l'habitude en parlant D'mettre sa langue dans l'baba, dans l'bababa des dents C'qui fait qu'ça s'bouscucul, culait au portillon Eh ! défaut d'élo cul-cul, d'élocution Mais malgré ce caca, ce cas cas désolant Pour une petite berbère, une bergère de brebis Qui avait des p'tit' zizi, des' p'tites idées pour lui ! Elle était très très c.onne, très connue dans l'canton Pour son son trou, pour son troupeau d'mouton Elle avait un chat, un charme si mutin Que tous les gars quéquette, quêtaient sa main ! Caca raissant la raie, la raie d' ses ch'veux frisés Il lui dit : j'veux tes poux, j'veux tété t'épouser Ch'rai pas toujours mou, toujours moussaillon J'm'occup'rai de ton trou, de ton troupeau d'moutons Lailaisse-moi t'enfifi, lailaisse-moi t'enfiler Un joli ananas, un an'anneau doré Apprécie mon vit, mon vibrant attach'ment Et donne moi ton con con, ton consentement Puis il lui fit mimi, miroiter l'avenir Con comme une partie d'fesses, de festins et d'plaisir Comme il sortait son dard, son dernier argument Elle se laissa bébé, bécoter gentiment Ici le cul le cul l'curieux n'saura jamais Ce qui fit le vit, le vivif du sujet Mais le temps qu'il lui dise : mémé mais méfie-toi ! Elle était déjà enceinte de trois mois ! Elle se trouva tout con, tout con tout consternée Ils lui dit faut bander, bander nos volontées Tu vas garder ton trou, ton trou troupeau d'moutons Moi je reprends mon bout mon boulot d'moussaillon ! Privée d'son ananas, privée d'son an'an'amour Elle moumouillait mouillait mouillait ! pff !…deux mouchoirs par jour En rêvant de son nœud, de son heureux passé Elle fai' faisait pipi, faisait pitié Elle lança des des pets, des dépêches éplorées Disant : j'ai un chat, un chagrin passionné J'ai besoin de vit, de vivre dans l'bonheur Et toi, t'étais au cul, t'es occupé ailleurs ! Toi, tu reprends ton bout, tonton boulot Et tu m'laisses avec mon trou, mon trou mon troupeau d'moutons Tu d'vais plus êtr' mou, être mousse et finalement T'es t'es emmerd', en mer tout l'temps Il revint très saoul, très soupçonnement bêtem'ent Disant : on t'a monté, monté l'coup certainement T d'vais garder ton trou, troupeau loin du pays Mais t'as sûrement des zobs, des zobs, désobéis ! Je veux que tu m'respectes, Et je veux plus qu'tu m'suces, que tu m'suspectes ! Mais lui, visant le chat, le chapeau d'sa bergère, Tira trois coups, trois coups… coups d'revolver ! Affolé de c'kiki, de ce qu'il avait fait Brandissant son pipi, son pis, son pistolet Il alla moumourir dans son caca, son canot ! Qui moumou qui moumouillait par là ! Ce fut la fin d'ce cul, d'ce cucurieux roman Si vous y avez trou trou trouvé quelque agrément C'est que vous êtes très con, complaisant et gentil Et moi je vous dis merd', je vous dis merci ! C'est en écrivant qu'on devient écriveron, Et c'est en jouant au bûcheron que léonard de vinci.